Prenez 400 ados hurlants, agités, énervés, déchaînés, hystériques... bref des jeunes.
Prenez
un temps du Nord typique:
la pluie (mais pas la pluie de mémé qui crachote, non, la bonne grosse pluie d'orage que même ton slip il est mouillé),
le vent,
les gros nuages que même quand il ne pleut pas ton moral est en dessous de zéro,
les températures à peine correctes pour un mois de juin.
Prenez
l'antre de l'enfer pour le Cactus à savoir le lieu de toutes ses souffrances de jeunesse:un stade!


ainsi que l'autre calvaire récurrent qui a traumatisé toute l'adolescence de Cactus: la salle de sports!
Et mettez-y, pendant deux jours,
un Cactus désabusé,
blasé,
fatigué,
harassé à force d'assister impuissant à ce genre d'horreurs:
Vous comprendrez à présent pourquoi le Cactus est à ce point éreinté, exténué, anéanti...
Pourtant, au milieu de cet enfer transpirant (pour les ados, le Cactus se cantonnant à son rôle de surveillance,
non mais eh, il ne manquerait plus que ça qu'on le fasse courir!),
le Cactus a vu une éclaircie, une lueur au milieu de ce trou noir, un prodige parmi tant de monstruosités, en un mot:
un miracle ...
L'un de ses monstres hurlant lui a offert
un panier de cerises de son jardin, comme ça, juste pour faire plaisir au Cactus, ... C'est pas trop choupinou ça? Le Cactus en est resté sans voix ...
et oui ça lui arrive... mais c'est rare alors il faut en profiter!
Comme quoi, ces deux jours n'ont pas été si pourris que ça après tout!
Maintenant, le Cactus va devoir réfléchir à ce qu'il va en faire...simple dégustation? clafoutis? confiture?